KPMG et son positionnement dans le secteur fintech

Le Conseil de stabilité financière a disséqué les chiffres et le résultat ne laisse pas place au doute : +27 % d’investissements mondiaux dans la fintech entre 2022 et 2023, alors même que les mailles réglementaires se resserrent. KPMG, de son côté, n’a pas simplement suivi la cadence : le cabinet a continué d’afficher une croissance supérieure à la moyenne du marché, là où bien des acteurs peinaient à garder le cap.Derrière eux, certains groupes ancrés dans le passé freinent encore sur l’innovation technologique. Pourtant, les nouvelles règles du jeu accélèrent la mue du secteur. Les grands cabinets de conseil, à commencer par KPMG, sont devenus des alliés-clés pour défricher le terrain et sécuriser l’avenir des acteurs financiers.

Le secteur fintech en 2025 : quelles grandes tendances et évolutions anticiper ?

Difficile de trouver une industrie aussi vivace : chaque année, la fintech poursuit son évolution sans relâche. Les données pour 2024 confirment la dynamique de transformation : si l’essor global des investissements dans les entreprises de technologie financière semble marquer une pause, le Canada, lui, accélère. Avec 9,5 milliards de dollars injectés en 121 opérations, il se distingue. Montréal voit grand : Nuvei opère la privatisation de l’année, pour 6,3 milliards, quand Plusgrade attire 1 milliard de fonds. D’autres noms, Neo Financial, Blockstream ou KOHO, montrent l’effervescence continue du capital-risque.

Le décor a changé. Désormais, l’investissement se concentre là où la valeur est prouvée. Les regards se tournent vers :

  • Les technologies réglementaires, au cœur des préoccupations des institutions et autorités.
  • L’intégration de critères ESG qui redessinent les feuilles de route des sociétés innovantes.
  • L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, désormais incontournables pour gérer risques, conformité et expérience client.

Cryptoactifs, blockchain et services de paiement concentrent la majorité des flux financiers. Pendant ce temps, la digitalisation redonne de l’élan à des néobanques en phase avec les nouveaux usages bancaires.

L’analyse présentée dans le rapport Pulse of Fintech souligne ce tournant : au Canada, 1,09 milliard de dollars investis dans 90 transactions de capital-risque. Et côté France, même rigueur : les investisseurs attendent des preuves de solidité et de viabilité. Les cartes sont redistribuées ; la technologie avance, mais la règlementation ne relâche aucune pression.

Défis majeurs pour les acteurs de la fintech : sécurité, régulation et transformation numérique

Trois fronts structurent le quotidien des fintechs : muscler la sécurité, décrypter une réglementation mouvante, accélérer la transformation numérique. Les financeurs se contentent de moins en moins des effets d’annonce : ils attendent des actes, que l’intégration des technologies réglementaires et le respect des critères ESG se vérifient sur le terrain. Se conformer n’est plus un simple atout, mais un paramètre décisif. L’expansion des cryptoactifs et de la blockchain oblige les institutions à revoir sans délai leurs systèmes de contrôle et leurs méthodes de reporting.

Là où les banques traditionnelles sont parfois freinées par leur inertie interne, les néobanques démontrent une réactivité précieuse. À mesure que le volume d’opérations explose, la gestion des risques se complique. L’investissement dans l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique traduit l’urgence d’automatiser la lutte contre la fraude et d’anticiper les cyberattaques.

Voici les défis opérationnels que les fintechs affrontent aujourd’hui :

  • Les paiements instantanés exigent des infrastructures robustes et infaillibles.
  • Une réglementation qui se durcit : la traçabilité et la transparence financière deviennent la norme.
  • L’intégration de standards ESG guide de plus en plus les décisions des départements de conformité.

Moderniser les architectures technologiques n’a jamais été aussi urgent. Scalabilité, gestion massive de flux, interopérabilité, aucun segment n’échappe à la refonte. L’écosystème fintech évolue à un rythme effréné, tout comme les cadres réglementaires qu’il doit respecter. La gouvernance et la sécurité concentrent les enjeux d’agilité, car rester statique, c’est s’exposer à un décrochage rapide.

Poignée de main entre deux cadres avec données blockchain

KPMG, un partenaire stratégique face aux opportunités d’innovation et d’investissement

Dans cette bataille où chaque décision compte, l’investissement se précise et se spécialise. KPMG, présente avec plus de 10 000 experts répartis sur une quarantaine de bureaux au Canada, s’affirme comme un partenaire incontournable pour les fintechs en recherche de relais de croissance. Son rapport semestriel Pulse of Fintech, alimenté par l’expertise de PitchBook, met l’accent : l’appétit du marché va aux technologies réglementaires, à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage automatique.

Sur le terrain, des professionnels comme Dubie Cunningham (services bancaires, marchés de capitaux) et Georges Pigeon (transactions à Montréal) orchestrent l’accompagnement des fintechs et des investisseurs institutionnels. KPMG intervient à des moments charnières : acquisitions stratégiques, développement, gestion de la conformité ou sécurisation des opérations. Les montants investis, à l’image de la privatisation de Nuvei ou du financement de Neo Financial, nécessitent une lecture fine des risques réglementaires autant que technologiques.

Pour une vision concrète de la diversité des expertises offertes, citons plusieurs champs d’intervention :

  • Conseil stratégique pour créer de nouveaux modèles d’affaires
  • Accompagnement sur la vérification technologique et les exigences réglementaires
  • Structuration des opérations pour séduire les investisseurs en capital-risque

Les analyses de marché publiées régulièrement, à l’image du Pulse of Fintech, ont permis à KPMG de s’inscrire comme référence auprès des directions financières et des investisseurs. Cette vision croisée, ancrée dans la réalité du terrain, répond à une attente désormais centrale : anticiper et garder un temps d’avance dans une filière où rien n’est plus précieux que l’initiative.

Portée par des acteurs capables de conjuguer innovation, analyse et anticipation, la fintech s’apprête à repousser, encore une fois, les contours de la finance. Reste à savoir qui saisira les opportunités avant que le paysage ne se redessine, pour de bon.

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